Le centre du Japon est toujours sans nouvelles d’au moins 242 personnes, presque quatre jours après le violent séisme du Nouvel-An. Ce tremblement de terre d’une magnitude de 7,5 a secoué la péninsule de Noto, dans la région d’Ishikawa, causant la disparition de nombreux individus et laissant derrière lui des dégâts matériels considérables. Le premier ministre Fumio Kishida a décrit cette catastrophe comme la plus grave depuis le début de l’ère Reiwa en 2019, soulignant la chute imminente du taux de survie des personnes piégées sous les décombres.
La fenêtre cruciale de 72 heures pour les opérations de sauvetage s’est close jeudi, et le gouverneur d’Ishikawa, Hiroshi Hase, exprime de vives inquiétudes quant à la diminution drastique des chances de survie des personnes encore prises au piège. Des régions comme la ville portuaire de Wajima demeurent fortement touchées, avec des signes persistants de dévastation suite à l’incendie massif qui a ravagé des centaines de bâtiments à la suite du séisme.
En se remémorant le jour du Nouvel-An, Hiroyuki Hamatani, 53 ans, décrit la soudaineté et l’impact du tremblement de terre, entouré de ruines et de destructions. “Mon esprit est accaparé par le chaos dans ma maison. Je ne peux pas envisager l’avenir. Avec la possibilité de nouvelles secousses, je ne peux pas rentrer chez moi pour l’instant”, a-t-il partagé avec l’AFP.
Le Japon, positionné sur la ceinture de feu du Pacifique, est confronté régulièrement à des séismes. Le souvenir du terrible tremblement de terre de magnitude 9,0 et du tsunami dévastateur de mars 2011, ayant causé la mort ou la disparition de près de 20 000 personnes sur la côte nord-est, reste gravé dans les mémoires. Cette tragédie avait également provoqué l’accident nucléaire de Fukushima, l’un des plus graves depuis celui de Tchernobyl en 1986.
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