Le gouvernement béninois, dirigé par le président Patrice Talon, a proposé un projet de loi visant à accorder la citoyenneté béninoise aux individus d’origine africaine. Cette initiative vise à renforcer les liens avec les descendants des Africains déportés pendant la traite des esclaves et à réparer les injustices historiques.
Selon RFI, et le Secrétariat général du gouvernement du Bénin, la loi proposée offre la citoyenneté à ceux qui peuvent prouver leur ascendance africaine subsaharienne et que leurs ancêtres ont été victimes de la traite transatlantique des esclaves. L’éligibilité nécessite des preuves de descendance africaine à travers des documents d’état civil, des témoignages authentifiés ou des tests ADN réalisés par des institutions accréditées au Bénin. Cependant, cette citoyenneté n’accorde pas de droits politiques ni d’accès à la fonction publique.
Les candidats retenus recevront un passeport béninois de trois ans et devront visiter le pays brièvement avant son expiration pour obtenir un certificat de naturalisation. Cette mesure vise à reconnecter les descendants africains avec leurs racines et à promouvoir le développement socio-économique au Bénin. Si elle est adoptée, cette législation placerait le Bénin parmi les rares pays africains à permettre la citoyenneté par descendance au-delà de la première génération.
Cette initiative suit la décision récente du Bénin de supprimer les exigences de visa pour les citoyens de 31 pays africains pour des séjours de moins de 90 jours, soulignant son engagement envers l’unité et la solidarité africaines. Le gouvernement souligne que le projet de loi renforce sa politique panafricaniste et son désir d’une plus grande intégration.
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